Description

THE CROSS WE BEAR, SEMANA SANTA, HUANCAVELICA, PERU, 2014

Many people ask me if it’s me in this image; it’s not me… but then again, in some way — like all stories, myths and tales — there is an element of ourselves in them that we hook onto, or identify with. We all have our crosses to bear, as they say.

However glossy social media lives may seem, the reality is often much more complex, and the pain more real than we could imagine when we see all the superficial sexiness, political opinions, or even spirituality shooting out at us from behind our blue-light screens.

But then, looking beyond the screen, below the skin, underneath the surface, makes us all as afraid as the idea of solitude — or of truly confronting ourselves… or the emptiness that would be there, if we would, if we could… even though we maybe should.

So we don’t. We just scroll on, with a little finger-like dance from here to there, stroking our phones, masturbating our minds in a continuous movement back and forth.

Just a thought that few will read.

If ordered as a fine art print: printed on premium baryta paper. If ordered mounted and framed: printed on premium baryta paper, mounted on 1 mm aluminium collage and framed in a raw oak US Box profile (Réf. E43210). Framing adds 3.5 cm to both the height and width.

LA CROIX QUE NOUS PORTONS, SEMANA SANTA, HUANCAVELICA, PÉROU, 2014

Beaucoup de gens me demandent si c’est moi sur cette image ; ce n’est pas moi… mais d’une certaine manière — comme dans toutes les histoires, mythes et légendes — il y a toujours une part de nous-mêmes à laquelle on s’accroche, avec laquelle on s’identifie. Nous avons tous nos croix à porter, comme on dit.

Aussi brillantes que puissent paraître nos vies sur les réseaux sociaux, la réalité est souvent bien plus complexe, et la douleur bien plus réelle qu’on ne l’imagine lorsqu’on voit tout ce vernis de sensualité, d’opinions politiques ou même de spiritualité qui jaillit de nos écrans bleus.

Mais regarder au-delà de l’écran, sous la peau, sous la surface, nous effraie autant que l’idée de la solitude — ou celle de vraiment nous confronter à nous-mêmes… ou au vide qui serait là, si nous le voulions, si nous le pouvions… même si, peut-être, nous le devrions.

Alors nous ne le faisons pas. Nous continuons simplement à faire défiler, dans une petite danse du doigt d’un côté à l’autre, caressant nos téléphones, masturbant nos esprits dans un mouvement continu d’aller-retour.

Juste une pensée que peu liront.

Si commandé en tirage fine art : imprimé sur papier baryté de qualité supérieure. Si commandé monté et encadré : imprimé sur papier baryté de qualité supérieure, contrecollé sur aluminium 1 mm et encadré dans une caisse américaine en chêne brut (Réf. E43210). L’encadrement ajoute 3,5 cm à la hauteur et à la largeur.